
Lou Yse
Le bal des dames
Admirative des âmes à l’imaginaire fertile et très occupé, par celles qui sortent de l’ordinaire et offrent l’extraordinaire. Que ce soit une voix, une ambiance, un style, des mots, peu importe, un univers.
Ne dit-on pas que l’inconscient révèle notre nature profonde ? Qu’il nous chuchote , masqué, à pas feutrés, incite les lignes de nos vies, tracées ou contournées.
Je compose, j'écris, j’interprète et je m'en remets à vous.
Le Bal des dames
Mais quel honneur ?
Mais quel honneur ?
Sans foi
La haie d’horreur ouvre la peur
En angle mort on jette un œil
Aux champs de roses
L’audace s’accroit
Mieux vaut croire que l’espoir fait voler
Voir la faille
Et la douleur tournoie au bal des dames
C’est pas
La guerre mais on évite les balles verbales
La rage
S’en va en prose envers et contre moi
C’est ça
On ne s’en veut pas
Ne reviens jamais
Mais quel bonheur !
Mais quel bonheur !
Cent fois
La moindre lueur, le moindre leur
Entraine ici bas
En angle mort on jette un œil
Aux chants « mots roses »
Mieux vaut croire que l’espoir fait voler
Voir la faille
Et la douleur tournoie au bal des dames
C’est pas
La guerre mais on évite les balles verbales
La rage
S’en va en prose envers et contre moi
C’est ça
On ne s’en veut pas
Ne reviens jamais
Mais quel bonheur !
Mais quel bonheur !
Sauvons l’honneur
Au bal des dames
Au bal dit dames
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() |
Métamorphe
L’idée vague vogue
Sur les monts d’automne
Je suis un maitre à loups
Comme sont les garde- fous
Je n’ai pas l’âme égale
Mon antre est un jardin maudit
Aime le danger
Bien loin de ton image
C’est le mâle
C’est le mal
Mon plan est implacable
Quand sonne l’heure des braves
Ils n’ont plus peur du tout
Comme filent les savants fous
Je n’ai plus l’arme fatale
Mise un stratège égal
Libre est l’envers de toi
Ma parade de combat
Mystère,mister
Si tu étais là
Mystère, Mister et moi
Si tu étais là
Passant devant ma voie
Des histoires mièvres
Toutes les mêmes
Brèves de comptoir
Histoire de boire
A l’ivresse, douce amère
Histoire de voir
Histoire d’un soir
Si tu étais là
Je chanterais pour toi
Si tu étais là
Tu écrirais pour moi
Des nouvelles, des histoires belles
Alambiquées, des mots cachés
L’éternel, au kilomètre
De lignes ailées
Tout à voler
Entends ma voix
Si tu étais là
Si tu étais là
Mystère, Mister et moi
Si tu étais là
Je ne te dirais pas
Que dans mes veines
C’est un mystère
A trop parler
D’un pas chassé
Je m’éloigne, je mets les voiles
Je veux chercher
L’autre coté
Entends ma voix, je te regarde
Laisse toi guider, laisse-moi trouver
Mais je suis là
Entends ma voix.
Animisme
​
​Parlons bien, parlons peu
Faisons de notre mieux
Faudra t- il lâcher sa main ?
Une nuit, un jour prochain
Quel vent va ton chemin ?
L’errance ou libre enfin
Caressant ta peau de chagrin
Je le sens amène en tout point
J’attends le merveilleux
L’éloge du ténébreux
L’éloquence d’un demi-dieu
L’art, l’aisance, de feindre un peu
Quand on ne sait pas
On vit sous X
Décision synodique
​
Allongé,
Etaler ses remords en secret
Allongé,
Etaler ses remords sans blesser
Passé, les remords
Moi, j’ai attrapé l’art du vice
Si c’est la peine
J’en fais une trêve
A tes pieds
Je saigne
Les heures emportées
Allongé,
Et cracher ses remords en secret
Allongé,
Et vider ses colères sans crier
Passé, les remords
Moi, j’ai attrapé l’art du vice
Si c’est la belle
J’en fais une reine
Sans pitié
Au glaive
Défends mon été
Si c’est la peine
Qui nous entraine
A ses pieds
Je laisse
Le vent l’emporter
Passé, les efforts
Moi
J’irais bien tenter le vice
Poussé, mis dehors
Moi
Je serai là à l'heure du risque
Les lignes
J'apprends
à lire entre les lignes
et là je défends
2,3 formules magiques
j'avale des pilules
blanches et bleues magiques
le rêve est un module
qui se veut féerique !
J'apprends
à aligner quelques lignes
et là je dépends
d'idées fantasques et tique!
j' avale des pilules
aux vertus oniriques
le rêve doit être pur
je ne fais que le salir
J'apprends
à contourner les lignes
et là je démens
l'addiction mécanique
l'amour je n'en veux plus
sous toute forme despotique
mon cœur s'est bien perdu
je ne fais que le trahir
OU
Comme sur un divan
Se pare
La diva et narre
De beaux élans
Comme c’est vivace
Perfide
Le temps, qui flatte
L’ennemi
Sans le moindre aimant
C’est trop loin
Oh ! C’est trop loin
Où l’amour erre ?
Où l’amour aime ?
Les oubliés en carafe, se décantent
C’est le noir, qui s’éteint
Et la flamme qui reprend
Au bord du vide
L’horizon, apparaît
Si loin du triste
On se quitte
Beau rivage
En beauté
Où l’amour erre ?
Où l’amour aime ?